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04 Sep
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Les élus soutiens du maire François Astorg se réveillent à défaut de réveiller la ville. Il y a plus d'un an qu'ils ont été élus et qu'ils ont donc le pouvoir d'agir, mais en cette rentrée, ils refont le coup de la campagne électorale dans les médias locaux, répétant les mêmes slogans et organisant sur les médias sociaux l'invective contre l'opposition, faute de pouvoir présenter et initier de réels projets pour la ville et ses habitants. Les Annéciens se désolent de cette débauche de discours inutiles.

Pour exemples : 

1) La rentrée scolaire et universitaire donne l'occasion à l'adjoint à la Jeunesse, Guillaume Tatu, d’énumérer les dispositifs administratifs dédiés aux écoliers et aux étudiants. Il rappelle l'existence des allocations familiales… créées le 4 octobre 1945 ! Il annonce une soirée festive pour les jeunes à la Friche des rails le 23 septembre : « un bar, de la musique » ... Voilà qui ne mettra ni beurre dans les épinards, ni toit sur la tête des étudiants, qui sont pourtant nombreux encore à chercher un logement pour cette nouvelle année universitaire dans une ville citée en 2e position juste après Paris pour la cherté des loyers estudiantins… Bref, rien de concret pour les étudiants.

2) L’organisation de cette soirée étudiante à la Friche des rails confirme d'ailleurs la destination que les Annéciens avaient dénoncée : un usage hors-sol, sans concertation avec les acteurs et les habitants du quartier. Fabien Géry, adjoint à la culture fait la leçon à la place de sa collègue de l'urbanisme… Il n’en reste pas moins que cet espace n'a rien à voir avec l'urbanisme et le réaménagement du quartier. Pour l’heure, il apparaît destiné à servir épisodiquement de scène en plein air, en attendant peut-être les haras. Les habitants auront droit à une réunion « sans doute en 2022 ». Bref, rien de concret pour les habitants du quartier. 

3) Les travaux du pont Albert Lebrun, face à Bonlieu, vont engorger la circulation pendant un an. L'adjointe à la mobilité, Marion Lafarie, y voit l'occasion de consulter les habitants... en 2022, avec l'appui d'une sélection de techniciens, pour « repenser la rénovation des abords du lac ». N’aurait-il pas été utile de « penser » d’abord des projets adjacents ? Comme la découverture du canal du Vassé sur la place de la Libération, l’ouverture d'une voie de bus en site propre pour relier le quai Chappuis à l'angle des rues Vaugelas et Président Favre, apaisement du trafic quai Chappuis, seule portion autour du lac configurée en 2x2 voies, en plein site urbain patrimonial et paysager ? Bref, rien de concret à part des travaux prévus depuis longtemps.

4) Malgré leur rétropédalage pour désamorcer la déception de leurs électeurs, les alliés de la municipalité (réveil et respiration) ont confirmé leur scission. Tout va bien, puisque ça pourrait être pire ! La gouvernance et l'organisation d'une ville de 130000 habitants réclament tout de même plus de cohérence et un dialogue constant entre les élus en responsabilité ! A quoi servent les communes déléguées et leurs maires ? Pour la fête de la musique, qui avait la charge de l'organisation, de la prévention, de la sécurité ? Le maire d'Annecy, l'adjoint à la prévention, à la tranquillité publique et à la sécurité, ou bien la maire-déléguée, ou bien les trois ? On ne parle même plus de la commission sécurité et tranquillité promise au lendemain des incidents du 21 juin et dont la presse se faisait pourtant largement l’écho, ainsi que de la création envisagée d’un conseil de la nuit. Après plusieurs mois, les élus attendent toujours les convocations, que l’urgence aurait pourtant nécessité. Bref, rien de concret, rien ne bouge. 

Résultat :  La politique perd encore en confiance. Et les élus qui bossent ont du mal à se faire entendre !

Le mouvement Les Annéciens

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