25 Aug
25Aug

Antoine Grange, élu municipal d'opposition à Annecy, vice-président du SCoT (Schéma de cohérence territoriale du bassin annécien), président de notre mouvement Les Annéciens, a déjà réagi de son côté pour dénoncer les étranges propos en cette fin août de pros de la politique politicienne (polpot).

D'abord Thierry Billet, malheureux candidat sortant de la liste de Jean-Luc Rigaut, dont quelques-uns se rappellent peut-être que les électeurs l'ont fait renoncer en 2020 à cette lourde charge d'élu municipal qu'il croyait acquise ad vitam. Billet, bavard, illustre sur son blog ses actions variées d'écologiste, de treks himalayens à une réception bordelaise par Greenpeace. Dernièrement, son propos semblait plus sérieux. Il s'agissait de déplorer la valse des directeurs de services municipaux. Pan sur Astorg et Lardet dont l'inimitié paralyserait la ville. Puis se lamentant et sur la pagaille de la circulation annecienne. Pan sur Astorg-Lardet soudain réconciliés, formant couple. Pan sur l'arbitraire de l'entreprise privée, nouvelle cible inattendue, et vivent les services publics hélas dévoyés. Fin juillet déjà l'analyse politique se déployait : dans le même blog étaient cités pêle-mêle Le Pen, Macron, et évidemment Lardet, les électeurs écologistes et du PS, Tardy, Excoffier... Marmonner du mal du voisin, derrière les rideaux, passe le temps.

Au détour de ces radotages, comme un cheveu sur la soupe, vient la mise en cause de Denis Duperthuy, élu des Annéciens et vice-président du Grand Annecy. Pour dire quoi ? Une blagounette pour se taper sur les cuisses entre potes : Denis Duperthuy, qualifié de « tout guilleret ». Et une fiction pour dénoncer la malice démoniaque de Lardet, qui a piqué le vote centre-droit : élu par ses pairs contre le candidat centriste, Denis Duperthuy serait devenu l'allié de Lardet, pour taper sur ce vrai écolo d'Astorg qui ne pense à défendre « l'écologie politique ». Rien que ça ! Seul l’ignorant peut y croire. En témoigne la centaine d’articles du blog du mouvement Les Annéciens qui s’attachent depuis plus de deux ans à expliquer, vulgariser, chacune des prises de position du collectif et de ses élus.

Ensuite, François Astorg, invité de France Inter. Son interlocuteur a vite compris qu'il ne fallait pas trop le solliciter, Il a marqué sa gratitude pour un maire ayant répondu présent à ce moment autour du 15 août où personne n'est disponible. Passons sur les réponses évasives aux questions, aux chiffres ! Attardons-nous au refrain seriné par le maire d'Annecy : le politique (moi) décide, l'institution est très longue à répondre.

Que veut-il dire ? Est-ce une réponse à Thierry Billet ? L'institution, ce serait les fonctionnaires municipaux, en particulier le Directeur général des services de la Ville d’Annecy qui vient d'être limogé. Ou bien l'institution serait le système comme dit l'extrême droite, ou encore la haute fonction publique qu'Emmanuel Macron veut remplacer par des consultants, ou bien le Grand Annecy, l'agglo qui contrarie la chimère du tramway. Le décideur Astorg a sur ce coup un peu de retard à l'allumage puisque l'institution a voté en février la décision pour un TCSPI sur la rive Ouest, alors que le politique Astorg, chargé du dossier, n'a pas encore lancé la moindre étude. Finalement, François Astorg, vice-président du Grand Annecy, ne serait-il pas lui-même le frein de l'institution dont il parle ?

En septembre 2022, la municipalité annécienne n'aura pas fait grand-chose. Face à elle, des élus, des fonctionnaires, des habitants travaillent. Ils ne demandent pas au maire d'Annecy l'impossible. Ils lui demandent de faire tout ce qui est jugé possible par tous. A moins que le souhait du maire et de son équipe soit d'attendre les nouvelles élections de 2026, en continuant à dénigrer le programme du mouvement Les Annéciens, qui existait dès mars 2020, réaliste et réalisable.

Le mouvement Les Annéciens

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